Evolution du syndicat : les infos importantes !
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- Le 12 novembre 2021 à 19:51
- par Tomy
Fin 2021, la section toulousaine de la CGT coursiers a lancé sa mue du fait d'une réorganisation rendue nécessaire par l'arrivée de salariés, (Just Eat, Rocket, ...). Cette mue va se poursuivre par une réorganisation début 2022. Pour cette fin d'année, nous prévoyons des actions dont chacun a besoin de connaître le planning prévisionnel.
Nous n'oublions pas que la direction de Just Eat a contesté la nomination d'un RSS de la CGT en la personne de notre camarade Ludovic Rioux de Lyon, alors même que la désignation d'un RSS par FO à Paris est passée comme une lettre à la poste.
Désormais en pleine négociation pour la désignation des représentants du personnel au Comité Social et Economique, (CSE), nous avons découvert comment la direction, de concert avec FO, ainsi qu'une représentante de la CFDT, arrivée tel un cheveu sur la soupe dès lors que la CFDT n'est pas représentée au sein des camarades coursiers, tentent de se faire la courte échelle pour faire en sorte de barrer la route à 90% de la flotte pour les élections au CSE qui auront lieu en début d'année prochaine.
En effet, la direction semble déterminée à ne permettre qu'aux personnels ayant acquis une année d'ancienneté dans la société, de candidater aux électrons au CSE. En pratique, il sera rappelé que les coursiers toulousains de Just Eat les plus anciens ont des contrats de travail débutants au 29 mars 2021, et que la quasi totalité des autres villes ont été ouvertes postérieurement à cette date.
De fait, la direction, FO et la CFDT semblent résolus à un petit tripatouillage entre amis de sorte qu'il n'y aura que des parisiens et quelques lyonnais pouvant candidater aux élections du premier CSE.
Les coursiers toulousains, ainsi que ceux des autres villes, doivent savoir que ces élections emporteront une désignation du CSE pour les quatre prochaines années et qu'ainsi, c'est dans l'ambiance feutrée d'un petit comité restreint que se prendront des décisions très importantes pour l'ensemble de la flotte, notamment les villes les plus mal loties dont Toulouse, qui ne dispose ni d'un hub, ni de véhicules fournis par la société - quand bien même cette organisation est en contradiction avec le droit du travail.
Bien entendu il y a lieu de s'opposer de toutes nos forces à cet état de fait et d'exiger une juste répartition des sièges au CSE selon des critères d'ancienneté qui soient compatibles avec les réalités d'une entreprise d'à peine plus d'un an.
C'est pour cette raison que les coursiers doivent désormais manifester et se faire entendre pour que les conditions d'organisation des élections au CSE reflètent la réalité de la situation de l'écrasante majorité des salariés.
A défaut, il est à craindre que les conditions de travail toulousaines, notamment la non fourniture du matériel et la non mise à disposition d'un local, persistent du fait que les préoccupations des lointains parisiens ne sont pas les mêmes que les nôtres.